lA
plupart
des
experts
tiennent
le
troisième
Évangile
pour le
dernier
en date
des
"Synoptiques":
comme
MATTHIEU,
il doit
beaucoup
à MARC
dont il
reproduit
en
substance
plus de
400
versets
sur les
1 150
qu'en
tout il
comporte
; et près
d'un
tiers
encore
de ceux
qui ne
doivent
rien à
MARC se
trouvent
déjà
en
MATTHIEU,
ce qui
laisse
supposer
une
certaine
dépendance
directe
de LUC
par
rapport
à celui-ci.
L'un et
l'autre
ont plus
sûrement
utilisé
des
sources
communes.
Que
la rédaction
de ce
nouvel
ouvrage
ait
suivi de
près
celle du
MATTHIEU
grec,
elle-même
antérieure
de peu
à la
prise de
Jérusalem
par
Titus
(en 70),
ou
qu'elle
soit
postérieure,
comme
beaucoup
le
pensent
en
raison
des précisions
qu'elle
paraît
donner
sur l'évènement
(cf.
LUC,
chap. 19
vers. 43-44,
et chap.
21,
vers.
20, 24 ;
à
comparer
avec
MATTHIEU,
c. 24,
v. 15 et
MARC, c.
13, v.
14), ne
change
rien aux
données
qui
permettent
l'identification
de son
auteur :
le même
que
celui
des
ACTES
des Apôtres,
suite
logique
de l'Évangile
(LUC,
chap.
24,
vers. 51
= ACTES,
chap. 1,
vers.
9), et dédiés
au même
"
Théophile
"
(LUC.
chap. 1,
vers. 3
; cf.
ACTES,
chap. 1,
vers.
1). La
tradition
chrétienne
unanime
reconnaît
cet
auteur
en Luc,
dont les
épîtres
de Paul
nous
apprennent
qu'il était
médecin,
qu'il
partagea
les deux
captivités
romaines
de l'Apôtre
-- en 61-63
(cf.
COLOSSIENS,
chap. 4,
vers.14;PHILÉMON,
vers
24),
puis
sans
doute en
67 (cf.
2 TIMOTHÉE,
chap. 4,
vers.
11) --,
et qu'il
était
venu de
la
gentilité
à la
foi chrétienne
sans
passer
par le
judaïsme:
il ne
compte
pas au
nombre
des
circoncis
(cf.
COLOSSIENS,
chap. 4,
vers. 10-11).
Lui-même
se livre
quelque
peu dans
les
ACTES :
il y
emploie
en effet
en
certains
passages
le
"nous"
qui
souligne
sa
propre
participation
aux événements
qu'il
rapporte.
Ainsi
relève-t-on
que Paul
le
rencontra,
pour la
première
fois
semble-t-il,
à Troas,
au cours
de son
deuxième
voyage
missionnaire
(en 50),
et qu'il
l'entraîna
à sa
suite à
Philippes
de Macédoine
(cf.
ACTES,
chap.
16,
vers. 10-17),
où il
paraît
l'avoir
laissé
pour ne
l'y
retrouver
qu'au
retour
de son
troisième
voyage
(en 57-58)
au terme
duquel
il le
ramena
avec lui
à Jérusalem
(cf.
chap.
20,
vers. 5-15
et c.
21, v. 1-18).
Peut-être
Luc fut-il
le témoin
de
l'arrestation
de l'Apôtre
dans la
Ville
Sainte
et de
son
incarcération
à
Césarée
(cf.
chap.
21,
vers. 27
à chap.
26). On
le
retrouve
en tout
cas à
ses côtés
dans son
transfert
pour
l'Italie
(en 60-61),
et
jusqu'à
Rome
(cf. chap.
27,
vers. 1
à chap.
28,
vers.
16).
De
nombreux
témoignages
des
premiers
siècles
(Irénée,
Prologues
polémiques
dirigés
contre
Marcion
et
"Canon
clé
Muratori"
à la
fin du
II°,
Eusèbe
au III°,
saint Jérôme
au IV°...)
donnent
sur le
personnage
des détails
complémentaires
dont les
plus
importants
méritent
créance
:
Syrien,
originaire
d'Antioche,
il
n'avait
pas lui-même
"vu
le
Seigneur"
(au
cours de
son
existence
terrestre),
mais il
fut
"disciple
des apôtres",
en
particulier
de Paul,
et des
plus
compétents
(cf. 2
CORINTHIENS,
chap. 8,
vers.
18, cité
par
saint Jérôme)
; il
n'aurait
eu ni épouse
ni
enfants,
et son
oeuvre aurait été rédigée
"après
la mort
des Apôtres"
(Pierre
et
Paul),
en Achaïe
(Grèce)
: plus
précisément
en Béotie,
où il
serait
mort lui-même
à 84
ans.
Les assertions plus tardives
de saint
Épiphane
(V° s.)
ou de
saint Grégoire
le Grand
(VII°
s.), qui
font de
Luc un
des
soixante-douze
disciples
distingués
par le
Christ
(cf.
LUC,
chap.
10,
vers.
1), et
l'un des
deux
privilégiés
d'Emmaüs
(chap.
24,
vers. 13-35),
ne sont
que
pieuses
hypothèses.
Mais l'étude
critique
du
troisième
Évangile
ne dénie
aucune
des
informations
recueillies
des
anciens.
On a bien sûr cherché
"le
langage
du médecin"
dans la
précision
des
termes
dont use
l'auteur
pour évoquer
les misères
physiques
: de la
"forte
fièvre"
qui
terrasse
la belle-mère
de Simon-Pierre
(chap.
4, vers.
38), il
la
"sueur
de
sang"
hématidrose
de jésus
livré
à
l'angoisse
au
jardin
de Gethsémani
(chap.
22,
vers.
44).
Dans
cette
perspective,
la
suppression
d'une
remarque
désobligeante
pour la
profession
médicale
dans un
passage
repris
de MARC
(chap.
5, vers.
26 ; cf. LUC, chap. 8, vers. 43) mériterait attention.
Luc est
manifestement
un homme
cultivé,
au
vocabulaire
beaucoup
plus
riche
que ne
l'est
celui
des
autres
Évangélistes,
et qui
s'exprime
avec
aisance,
dans sa
langue
maternelle
: le
grec de
la
koinê.
Le sien,
où
perce un
familier
de la
Septante,
est généralement
de bonne
tenue
littéraire;
même si
certains
mots ou
constructions
populaires
étonnent
en
divers
passages
: il
s'agit
probablement
d'extraits
bruts
tirés
de
quelques
écrits
inconnus,
encore
que les
emprunts
faits à
MARC
soient
quant à
eux
corrigés
dans la
plupart
des cas.
Les
tournures
parfois
hébraïsantes
ou
autres sémitismes
de
natures
diverses
s'expliqueraient
tant par
une
recherche
volontaire
du
"mode
biblique"
que par
le
milieu où
vécut
ce
"Grec"
d'Antioche,
ville
elle-même
ouverte
de
longue
date à
l'irradiation
d'une
forte
colonie
juive.
De
surcroît
les
rapports
étroits
du
"disciple
des apôtres"
avec ses
maîtres
dans la
foi, et
sa fréquentation
assidue
des judéo-chrétiens,
justifient
la
connaissance
du judaïsme
dont il
fait
montre.
La filiation paulinienne de
Luc
marque
peul-être
son
vocabulaire
dont
quelque
175 mots
appartiennent
à celui
de Paul.
Elle
apparaît
petit-être
aussi à
travers
les
nuances
de la
tradition
transmise,
identiques
par
exemple
dans la
1re
épître
aux
CORINTHIENS
(chap.
11,
vers. 23-25)
et dans
le
troisième
Évangile
(LUC,
chap.
21,
vers. 19-20)
sur un
sujet
aussi
important
que
celui de
l'institution
de
l'Eucharistie;
ou
encore
dans le
rappel
de
certaines
recommandations
de
perfection
(cf. 1 CORINTHIENS, chap. 7,
vers. 1,
7-8, 25-26,
32, 34,
etc. ;
LUC, c.
14, v.
26 et c.
18, v.
29, 30).
Mais c'est au plan de la
doctrine,
et à
certains
égards
dans le
ton donné
à
l'enseignement
évangélique,
que la
parenté
s'avère
de façon
plus
probante.
L'universalité du salut, fondée
sur
l'infinie
bonté
de Dieu
à l'égard
de
l'humanité
tout
entière,
objet
primordial
de la prédication
de Paul,
est un
des thèmes
les
mieux
affirmés
de l'Évangile
de LUC.
Dès les
premiers
chapitres,
on y
trouve
le
cantique
du
vieillard
Siméon
qui
exalte
le
Christ
"lumière
destinée
à éclairer
les
nations"
(chap.
2, vers.
32), et
la
proclamation
de Jean-Baptiste,
sur la
lancée
d'ISAÏE
(chap.
40,
vers.
5), qui
annonce
que
"toute
chair
verra le
salut de
Dieu"
(LUC,
chap. 3,
vers.
6). Ce
n'est
plus
seulement,
comme le
fait
MATTHIEU
(chap.
1, vers.
I-2),
jusqu'à
Abraham
ancêtre
d'Israël
que LUC
(chap.
3, vers.
38)
propose
une généalogie
du
Sauveur,
mais
jusqu'à
Adam,
"fils
de
Dieu"
et père
de tous
les
hommes ;
ainsi le
disciple
se fait-il
en outre
l'écho
du maître
dans son
exposé
théologique
du
"Nouvel
Adam"
(cf.
ROMAINS,
chap. 5,
vers. 12-21
; 1
CORINTHIENS,
chop.
15,
vers. 45-49).
En fait, de bout en bout de
son
ouvrage
il
souligne
à
chaque
occasion
l'attitude
ou
l'enseignement
de jésus
qui
touche
particulièrement
les témoins
ou
auditeurs
étrangers
à la
communauté
juive
qui se
voulait
légataire
universel
des
promesses
du salut
(ex.
LUC,
chap. 4,
vers. 26-27
; c. 6,
v. 47 ;
c. 7, v.
9 ; c.
9, v. 52-55
; c. 13,
v. 29-30
; c. 17,
v. 16-19
; c. 24,
v. 47) ;
et la
parabole
du bon
Samaritain
(chap.
10,
vers. 30-37)
tire
d'un de
ces
parias
du judaïsme,
produits
réputés
méprisables
du mélange
des
races,
un
exemple
émouvant
qui révèle
l'importance
de la
charité
dans la
Loi
nouvelle.
On a dit que LUC était l'Évangile
de Paul,
l'apôtre
des
Gentils,
et c'est
bien aux
hommes
de
"toutes
les
nations",
c'est-à-dire
non
juifs,
que
s'adresse
d'abord
son
auteur.
En
comparant
les
passages
parallèles
des
Synoptiques,
on découvrira
en effet
son
souci
constant
d'éviter
ce qui
peut
choquer
ou même
surprendre
les
lecteurs
ignorants
du
milieu
judaïque
ou des
us et
coutumes
palestiniens
; à
moins
que les
allusions
faites
ne
soient
assorties
d'une
explication
sommaire
ou d'une
tentative
d'adaptation
aux
usages
gréco-romains.
A l'école de Paul encore, Luc
présente
"le
Royaume
de
Dieu"
sous le
jour où
le situe
l'Apôtre
:
"il
est
justice,
paix et
joie
dans
l'Esprit
Saint"
(cf.
ROMAINS.
chap.
14,
vers. 17). En tout homme qui
reçoit
l'Évangile
la
"justice
de
Dieu"
apportant
le salut
"se
manifeste
par la
foi"
(ROMAINS,
chap. 1,
vers. 17
; cf.
LUC, c.
5, v. 20
; c. 7,
v. 9, 50
; c. 8,
v. 25,
48 ; c.
17, v.
19 ; c.
18, v.
8, 42 ;
etc.).
Et c'est
par
l'amour
et dans
l'amour
que
celle
justice
salvatrice
s'exerce
: ainsi
LUC écrit-il,
comme on
l'a dit
très
justement
encore,
"l'Évangile
de la
miséricorde".
"Livre de
la miséricorde"
Miséricorde de Dieu, dont les
déshérités,
humbles
ou
pauvres,
sont
l'objet
privilégié
(cf.,:
chap. 1,
vers. 52-53
; c. 4,
v. 18 ;
c. 6, v.
20 ; c.
7, v. 22
; c. 16,
v. 22 ;
etc.),
sans que
riches
ou
puissants
se
trouvent
écartés
(ex.
chap. 8,
vers. 3
; c. 19,
v. 2 et
8-10 ;
c. 23,
v. 50-51)
s'ils
tendent
à la
perfection
évangélique
(cf. chap.
12,
vers. 15-21
et 33-34
; c. 14,
v. 33 ;
c. 16,
v. 9 et
13);
maintes
fois
affirmée,
cette
miséricorde
divine
l'est d'éclatante
manière
à
l'adresse
de tous
les pécheurs
en
certains
récits
(ex.
LUC,
chap. 7,
vers. 37-50
; c. 23,
v. 40-43)
et en
certaines
paraboles
que
n'ont
pas
retenues
les
autres
Évangélistes
: celle
de
"la
brebis
perdue",
de
"la
drachme
égarée",
de
"l'enfant
prodigue"
(chap.
15)...
Mieux
qu'ailleurs
dans le
texte de
LUC, la
bonté
de Jésus
transparaît
du reste
en
chacun
de ses
actes et
chacune
de ses
paroles.
Miséricorde fraternelle
aussi,
que
pratique
le
Samaritain
exemplaire
(cf. chap.
10,
vers.
37), et
que
prescrit
en
toutes
ses
manifestations
possibles
l'enseignement
du
Christ
rapporté
sur ce
point
avec une
particulière
insistance
(ex.
chap. 3,
vers. 10-14
; c. 6,
v. 27-38
; c. 14,
v. 13-14
; etc.)
Et l'on
remarquera
que,
payant
lui-même
d'exemple,
le
troisième
Évangéliste
se garde
des
jugements
sévères,
allant
parfois
jusqu'à
risquer
l'excès
d'indulgence
: comme
il en va
de
"la
tristesse"
par quoi
il
explique
le
sommeil
des apôtres
près de
leur Maître
en
agonie
(chap.
22,
vers.
45) !...
"La paix et la joie"
prêchées
par Paul
(on
retrouve
une
soixantaine
de fois
l'un ou
l'autre
de ces
mots
dans ses
épîtres)
éclairent
la Bonne
Nouvelle
transmise
par LUC,
des
premières
(ex.
chap. 1,
vers.
14, 44,
47, 79 ;
c. 2, v.
10, 14 ;
etc.)
aux
dernières
lignes
(ex.
chap.
24,
vers.
36, 41,
52) ; et
pour
n'en pas
troubler
le
rayonnement,
l'écrivain
raffiné
tait ou
présente
avec une
délicatesse
inconnue
de MARC
ou
MATTHIEU
certains
faits ou
sentences
particulièrement
rudes
(ex.
chap. 9,
vers. 22
; c. 19,
v. 45 ;
c. 22,
v. 22 ;
c. 23,
v. 11 et
25 ; cf
. MARC,
c. 8, v.
32-33 ;
c. 11,
v. 1517
; c. 14,
v. 21 ;
c. 14,
v. 65 ;
c. 15,
v. 16-20
;
MATTHIEU,
c. 16,
v. 22-23
; c. 21,
v. 12-13
;
c. 26, v. 24 ; etc.). Quant au
souffle
de
l'Esprit
Saint
qui
anime le
message
en son
entier,
de
l'annonce
de la
naissance
du Précurseur
et du
Sauveur
lui-même
(LUC,
chap. 1,
vers. 15
et 35)
à
l'annonce
de la
Pentecôte
chrétienne
(c. 24,
v. 49),
maints
passages
en témoignent
de façon
explicite
(ex. c.
1, v. 41
et 67 ;
c. 2, v.
25-27 ;
c. 3, v.
16 et
22; c.
4, v. 1,
14 et
78;
etc.).
On ne saurait recenser en
quelques
lignes
tous les
profits
que la
spiritualité
de Luc,
attentive
aux
finesses
des leçons
reçues
du
Seigneur,
réserve
à ses
lecteurs
; les
enseignements
sur le détachement
des
biens de
ce monde
(cf.
chop. 5,
vers. 11
et 28 ;
c. 9, v.
58 ; c.
14, v.
26 ;
etc.) et
sur la nécessité,
le mode
et
l'efficacité
de la
prière
(cf. chap.
3, vers.
21 ; c.
6, v. 12
; c. 9,
v. 28 ;
c. 11,
v. 1-13
; c. 18,
v. 1-8 ;
etc.) ne
sont pas
les
moindres.
Cependant, son talent et sa
technique
d'historien,
averti
des
ouvrages
déjà
composés
"d'après
ce que
nous ont
transmis
les témoins
oculaires",
mais
soucieux
de
"s'informer"
[lui-même)
de
tout"
(cf.
chap. 1,
vers. 1-3),
nous
valent
d'autres
richesses.
Il les
tient
des témoins
directs
de la
vie
terrestre
de jésus,
qu'il a
pu en
personne
approcher
: ceux
des
Douze ou
des
"72
disciples"
qu'il à
rencontrés
à Jérusalem
ou à
Rome par
exemple,
Jean lui-même
peut-être,
la
Vierge
Marie
sans
doute,
ou du
moins
leurs
familiers,
les
proches
de Jean-Baptiste,
les
femmes dévouées
au
Christ
et dont
certaines
se sont
consacrées
au
service
du
groupe
apostolique
(cf.
chop. 7,
vers. 36-50
; c. 8,
v. 1-3 ;
c. 10,
v. 38
-42 ; c. 23, v. 49 et 55-56 ;
c. 24.
v. 1-11)...
De ses apports originaux, son
"Évangile
de
l'enfance"
(chap. 1
et 2),
qui ne
doit
rien à
celui de
MATTHIEU
(chap. 1
et 2),
est le
plus évident.
La
plupart
des
autres
sont à
chercher
dans les
passages
où il
s'écarte
résolument
du tracé
de MARC
(LUC,
chap. 6,
vers. 20
à chap.
8, vers.
3, c. 9,
v. 51 à
c. 18,
v. 14,
et c.
24).
Dans le
cadre du
plan
d'ensemble
respecté
par les
trois
synoptiques
(1°
Préparation
du
ministère
public
de Jésus
: chap. 3 à chap. 4, vers. 13 ;
2°
Ministère
exercé
en Galilée
: c. 4,
v. 14 à
c. 9, v.
50 ; 3°
Montée
vers Jérusalem
: c. 9,
v. 51 à
c. 19,
v. 28 ; 4°
Ministère
à Jérusalem,
Passion
et Résurrection
: c. 19,
v. 29 à
c. 24),
où
d'ailleurs
il répartit
et
regroupe
les éléments
communs
selon
sort génie
propre,
il donne
à la
troisième
partie
l'importance
et l'éclat
que mérite
l'expression
d'un
symbole
: toute
la vie
du
Christ
est une
"montée"
vers Jérusalem,
haut
lieu du
Sacrifice
rédempteur
et de la
victoire
sur la
mort.
A.-M.
GÉRARD